Jeremy Sourdril - Dossier sur Halloween destiné aux parents (avec lettre pour l'école)
Dossier sur Halloween
Vous trouverez dans ce dossier une proposition de lettre que vous pourriez adresser à l'école de vos enfants en cette lugubre occasion, si leur école pratique cette fête. Vous trouverez également quelques renseignements sur la "fête" d'Halloween écrit par différents auteurs.
10 Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance. 11 Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.
Alors que ma fille avait 4 ans, je l'ai accompagné à l'école à l'époque d'Halloween, et j'ai eu la terrible surprise d'apercevoir que la porte d'entrée de sa classe était entourée par un cadre de papier noir sur lequel était gravée une écriture qui symbolisait l'entrée dans "une pièce aux sorcières". Quelle terrible image ! Les enfants allaient donc passer la journée dans une pièce consacrée à halloween et aux sorcières.
Gloire à Dieu, en tant qu'enfant de Dieu, nos enfants sont totalement protégés par le Seigneur Jésus, mais nous avons notre mot à dire sur ce genre de pratiques en rétablissant la vérité et la vie qui se trouvent en Jésus-Christ. En fait Jésus-Christ est lui-même la vérité et la VIE !
Pourquoi ne pas célébrer la vie en ce jour ?
Cette même année, les responsables de mon église avaient eu une excellente idée : le soir où tous les enfants du monde allaient se déguiser en monstres et frapper aux portes, l'église organiserait une soirée qui s'appelerait "la soirée Alléluia", ou, "la fête de la Moisson (des récoltes)".
A cette occasion, nous pouvions inviter des enfants et leurs parents pour leur partager la vie qui se trouve en Jésus. Lors de cette soirée, les enfants, et les parents, se déguisaient tous, en princesses et en princes, avec des habits de gens d'autres cultures, en personnages comiques, etc... Il y avait des jeux pour les enfants et pour les parents, un spectacle d'évangélisation suivi d'une courte prédication. Ce fût un moment superbe pour tous, petits et grands !
Oui, pourquoi ne pas célébrer la vie en ce jour, et ainsi être une bénédiction pour nos propres enfants, pour nos voisins, pour les gens qui nous entourent et pour nous-mêmes ! A Halloween, les gens célèbrent la chose qu'il redoute le plus : la mort, et tous les autres jours de l'année, ils ont peur d'affronter le jour de leur mort. Apportons-leur la bonne nouvelle qui se trouve en Jésus-Christ, lui qui s'est donné pour nous faire passer de la mort à la vie ! C'est notre appel en tant que croyant !
9 Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière,
Je vous propose de télécharger cette lettre que vous pouvez modifier et envoyer à l'école où vous envoyez (vos) enfant(s) si vous pensez que c'est une bonne chose pour eux.
Avec l'église, choisissons de célebrer la Vie !
21 La mort et la vie sont au pouvoir de la langue; Quiconque l'aime en mangera les fruits.
Halloween, non merci !
Dossier sur Halloween
Halloween, non merci!
Halloween, tout le monde en entend parler ! En très peu de temps, cette fête s'est incrustée au sein de notre société : les commerces la voient comme une aubaine financière, d'où une décoration imposante dans tous les lieux publics, de même les écoles qui se revendiquent d'être laïques fêtent Halloween avec nos enfants bien qu'ils ne soient pas pratiquants de rites occultes.
Le but de cet article est de vous informer et de vous fournir un support dans vos discussions au sujet d'Halloween. Il est important de savoir quelle est l'origine de cette fête et les intérêts qui sont en jeu. Mais il est également utile d'avertir et d'expliquer aux personnes que nous côtoyons qu'Halloween n'est pas une fête mais un rituel occulte.
Dans cette optique, il paraît utile d'expliquer aux enfants « pourquoi Halloween ce n'est pas bien », les enfants, malgré leur jeune âge, sont confrontés à des choix. Pour se fixer des repères dans la vie, ils observent les adultes et tentent de les imiter. Comment dire à un enfant : Halloween ce n'est pas bien, nous, nous ne le fêtons pas ? Alors que tous ses petits copains reçoivent des bonbons, se déguisent, alors que tout son univers lui dit de fêter Halloween, l'école, les magasins, les panneaux publicitaires, la radio, la télévision, ....
L'origine d'Halloween
Halloween est fêtée dans la nuit du 31 octobre au 1 novembre.. Ce jour correspond à l'un des quatre sabbats des sorcières. Ce sabbat diffère des trois autres sur le fait qu'il marque l'arrivée de l'hiver, du froid, de la mort et de la défaite du soleil.
Outre le rapport avec le satanisme moderne, l'origine d'Halloween se trouve dans la culture celtique qui, 300 ans avant Jésus-Christ, marquait la nouvelle année. La veille, c'est-à-dire le 31 octobre, était une date capitale dans la structure du culte celtique.
Approche mythologique : Samhain, prince de la mort, était fêté le 1er novembre au moment où le soleil, le roi Lugh, se cachait. Les druides, personnages religieux importants, prétendaient que Samhain, le dieu des morts, revenait sur terre avec des esprits de morts. Les morts de l'année en cours émergeaient des profondeurs de la terre pour hanter leurs anciennes demeures. Pour apaiser le prince de la mort, les druides organisaient des sacrifices d'animaux mais aussi humains. Ce temps d'anxiété était un moment propice aux druides pour demander des dons aux vivants. Pour ce faire, ils sillonnaient les villages en tenant dans leurs mains un navet vide dans lequel était taillé un visage. A l'intérieur de ce navet se trouvait une bougie. Ils avaient un slogan de choix, le fameux « Trick or Treat » c'est-à-dire offrande ou malédiction. Plutôt efficace n'est-ce pas ?
L'origine des citrouilles
La tradition celtique voulait que les druides allument de grands feux pour faire fuir les hordes d'êtres maléfiques. C'est pour cela que les druides se promenaient avec un navet lumineux. Ils montraient leur autorité spirituelle sur le monde invisible (le pouvoir du feu). La petite flamme du navet symbolisait également une âme damnée.
Par la suite, en Irlande est née une petite histoire qui se nomme « Jack o'Lantern ». Jack, joueur de cartes malchanceux, menant une vie d'ivresse et de débauche, vendit son âme au diable afin de pouvoir payer ses dettes. Au jour convenu, le diable se rendit chez Jack pour le mener en enfer, mais Jack ne se laissa pas faire, et proposa à Satan une partie de cartes en échange d'une année de vie supplémentaire. Jack gagna la partie, et vexé même le diable ne voulut plus de lui. N'étant pas assez bien pour aller au paradis et interdit de séjour en enfer, à sa mort, l'âme du pauvre Jack erre seule sur la terre. Selon la légende, sa seule demeure sur la terre est une bougie.
Cela ne vous rappelle rien ? N'extrapolons pas les légendes, mais d'un point de vue SYMBOLIQUE chaque citrouille héberge une âme damnée !
Trick or treat ?
« Trick or Treat » semblent des paroles sans importance, faisant partie de la fête Halloween. La traduction est loin d'être aussi conviviale « Offrande ou Malédiction ». Savez-vous que nos enfants traversent ainsi des quartiers et des villages entiers ? Est-il normal que des enfants menacent et profèrent des malédictions sur vos voisins, et sans doute même votre propre famille ?
Ces enfants, bien que sans le savoir et même ne voyant pas les effets de leurs paroles, font énormément de mal. Imaginez le nombre de personnes qui, dans l'intervalle d'une nuit, sont la proie de ce chantage.
Pour clore ce chapitre d'information : satanisme
Le satanisme. Connaissez-vous ce mot ? Certains pourront dire que c'est dépassé, mais je vous invite à regarder autour de vous. Les personnes pratiquant des rites sataniques sont des sataniques, n'ayons pas peur des mots. Le satanisme revient en force en France, mais aussi dans la plupart des pays européens. Le plus gros du problème est sa proximité. Allumez votre télévision. A des heures de grande audience, vous pouvez le plus facilement du monde regarder un film vous racontant la vie de trois sorcières se battant pour sauver le monde, d'une jeune femme se battant contre des vampires, un vampire qui se bat contre d'autres créatures maléfiques, des publicités vous présentant le dernier film d'horreur des productions hollywoodienne, vous présentant une petite fille le visage à moitié décomposé parlant à sa mère le plus naturellement du monde.
Le vrai problème de toutes ces séri, c'est qu'elles font passer le mal pour du bien. La magie est néfaste. Or, en prenant garde au message communiqué par ces séries qui passent du lundi au vendredi, nous sommes plongés dans leurs logiques et leurs histoires, quotidiennement nous avons droit à un lavage de cerveau.
Pour finir le chapitre télévisuel, je dirais simplement que nos enfants vont être confrontés à Halloween (au travers de la télévision et des diverses animations enfantines) et il est important de les sensibiliser. Nous ne pouvons 24 heures sur 24 être à leurs côtés pour les conseiller et faire leur choix. L'insouciance de la jeunesse ne leur est pas permise ! Triste mais vrai, nous pouvons soit faire comme si cette remarque était fausse, soit prendre nos responsabilités et aider nos enfants à faire des choix.
Parlons maintenant du satanisme, le vra, celui dont on n'entend jamais parler. La nuit du 31 octobre est, selon les dires, le moment idéal pour réaliser des rites divinatoires ayant pour but de lire l'avenir sur toutes sortes de supports, astres, cartes, entrailles d'animaux, ... . Mais ce n'est que la partie visible.
Ceci cache en réalité des cérémonies sataniques durant lesquelles des sacrifices sont faits en l'honneur de Satan, et l'on n'y sacrifierait pas que des poulets et des boucs, semble t-il. Il semblerait que des sacrifices humains soient de nos jours encore pratiqués en divers points de la planète. L'information étant particulièrement sensible nous ne nous y attarderons pas, mais nous ne pouvons pas nier qu'il n'y en a jamais eu.
Quelques réflexions
Fêtes « bon enfant », tout pourrait le laisser croire. Après avoir démontré qu'Halloween n'était pas aussi rose que les médias désirent le présenter, cherchons à nous poser des questions sur la véritable signification et implication d'Halloween dans notre vie mais aussi dans notre société. Le danger de cette fête est sans doute l'aspect cru, sans détour, qu'elle représente. Cependant, en réfléchissant quelques instants, nous pouvons nous poser la question suivante : Est-il normal de fêter la mort ?
Le "cru" plaît
Notre société est habituée au factice et aux images qui ne sont que des reflets de la vérité. C'est pour cette raison que persiste cette façon de penser : plus une image paraît invraisemblable, ou même horrible, plus elle semble vraie. Ce qui plait le moins est la vérité. Ce qui n'est pas caché n'est pas mauvais !
Cependant, parler de la mort comme d'un sujet de joie n'est pas naturel, tout le monde en conviendra. D'où l'expression crue. Ce qui n'est pas logique semble plus vrai que la vérité et la morale. Comment se fait-il que l'espace d'une journée et d'une nuit, la morale que nous tentons d'inculquer aux enfants soit mise au placard.
La mort est-elle réalité ?
La mort marque la limite de la vie. Cette phrase semble sensée. Cependant, que penser du fait que nos enfants se promènent dans les rues déguisés en mort vivant, en cadavre, en sorcière. Déconcertant n'est ce pas ?
Il est bien connu que les enfants se prennent au jeu, et sont capables de rentrer totalement dans une logique. Anecdote effrayante rapportée d'un homme d'église : Des enfants déguisés en cadavre et autres déguisements du même type déambulent dans la rue et croisent un corbillard, un vrai. Les enfants se mêlent alors au cortège mortuaire en chahutant. Comment pouvaient-ils concevoir qu'un homme, une femme ou un bambin était mort, vraiment mort ? Au sein de ce cortège, il devait sans doute se trouver le conjoint et les enfants du défunt, ou pire encore les parents d'un bambin qui quitta la terre trop tôt.
La mort omniprésente dans cette fête est sans doute un signe d'une angoisse existentielle grave !
Freud évoquait pour décrire ce phénomène « l'inquiétante étrangeté ». En effet, il est connu en thérapie de mettre les patients face à leurs angoisses et phobies afin de pouvoir les habituer à côtoyer l'inconnu qu'ils appréhendent. Mais l'on a jamais demandé à personne de rentrer dans la peau d'une araignée !
Le fait de fêter la mort en la faisant ressembler à la vie, n'est-ce pas une façon de se mentir à soi-même ? Ne vaudrait-il pas mieux prendre conscience de la peur de l'inconnu que représente la mort ? En rejetant la foi en Dieu, ne reposons-nous pas notre espoir sur une mort vivante ?
Un retour aux superstitions
- Qu'est-ce que vous ne ferez jamais, par peur du mauvais sort ? 45%
- Je ne suis pas superstitieux(se). Ça porte malheur. 20%
- Passer sous une échelle 15%
- Poser le pain à l'envers 11%
- Ouvrir un parapluie à l'intérieur 7%
- Croiser un chat noir 1%
Votes exprimés : 3 324. Ce sondage réalisé par le site www.aol.fr donne les résultats suivants.
Ce sondage, sans caractère scientifique, ne reflète que les opinions des abonnés d'AOL qui se sont exprimés. Pouviez-vous imaginer que 55% (1828 sur 3324) des personnes ayant répondu au sondage ont peur.
Peur d'apporter le malheur dans leur vie au travers d'objets tels qu'une échelle, un pain, un parapluie, un chapeau, un chat ?
Nous vivons dans un monde angoissé qui voit une évolution constante : une communication instantanée, la conquête spatiale, la génétique, l'homme arrive même à télé-porter un atome. Cette constante remise en cause des limites, nous pousse à nous interroger sur ce que nous pensions acquis. Malgré les capacités humaines, nous restons tout de même soumis à la nature ainsi qu'à nos peurs ancestrales. Nous cherchons à côtoyer nos peurs, afin de pouvoir les supporter. Or, Halloween n'est pas la mort, Halloween est simplement une image de la mort que se donnent les hommes. La mort ne peut être vie. Mais la vie peut être mort, si nous vivons sans regarder la mort en face. La mort n'est qu'un moment de la vie auquel nous devons penser sereinement, sans nous tourmenter.
Halloween présenté par les médias
Il existe de nombreuses façons de présenter Halloween. Toutefois, peu d'articles, de sites et de magazines ciblant la famille restent objectifs sur la présentation de l'histoire d'Halloween.
Halloween présenté par les institutions
Halloween n'est pas apparu comme par enchantement ! L'éducation nationale a soutenu l'intégration de cette culture occulte au sein du calendrier des fêtes, telles Noël, Pâques ... .
Le problème est le suivant : on fête, mais l'on ne sait même pas ce que l'on fête. Personne n'explique aux enfants pourquoi on fête Noël, Pâques. L'éducation nationale s'est donné pour vocation d'être laïque. Or, au vu de l'histoire et du contexte, nous voyons avec évidence que la fête d'Halloween n'est pas simplement le souvenir d'une religion, mais que par la mise en pratique des costumes macabres, des citrouilles, la demande d'offrandes sous peine de malheur ou de mauvaises farces, nous pouvons facilement retrouver suffisamment d'éléments faisant partie du rituel Celte, et des analogies en direction des rituels occultes.
« L'Education Nationale, incapable de déceler la nature religieuse d'une fête, refuse la religion à l'école par la porte mais laisse entrer des sorcières par les fenêtres. » Damien Le Guay
Ce que voient les enfants, ange ou démon
Les enfants sont malgré eux les principaux acteurs de la fête d'Halloween. Personne ne peut le nier, chaque parent tente année après année de donner à son enfant une éducation respectueuse de la morale. Comment pouvons-nous demander à nos enfants d'être des chérubins toute l'année, et leur dire que cette nuit-là tout leur est permis ? Durant cette nuit, ils doivent faire peur. Imaginons un instant, derrière la porte de l'un de vos voisins, une personne mentalement sensible, ou simplement cardiaque. Pensez-vous qu'un mort, un internement, des vitres cassées, des paillassons dans la rue, ... aident aux bonnes relations de voisinage ?
Halloween en famille
Les articles traitant de Halloween en famille pensent que de jouer les monstres en famille, c'est « cool ». Quelle joie pour les enfants de sculpter un monstre dans une citrouille ! Pourquoi ne pas remplacer la petite lumière (veilleuse) de la chambre du bambin par une magnifique tête de monstre lumineuse ? En cas de cauchemar cela doit être très efficace ! Pas très logique, alors que de nombreux enfants font des cauchemars. Ils « rêvent » de monstres gluants sous leurs lits et dans les placards, alors que dans leur foyer, leur abri, se trouvent des objets excitant leurs peurs.
N'y a-t-il pas de différence entre un clown et un vampire ? Au hasard de mon surf, j'ai trouvé un article qui expliquait aux mamans, comment déguiser et maquiller son enfant en diable. Je peux voir un rapport entre Halloween et les fantômes, voire même les vampires. Mais le diable. Tout le monde sait que le diable représente le mal absolu, déguiser un enfant en diable ! Qui dira qu'Halloween est une fête « bon enfant »?!!
Halloween : pas d'échappatoire
Halloween ne se cantonne pas à la rue, ni à la soirée. Peu d'enfants vont se promener le 31 octobre dans les rues jusqu'à 23 heures. Non, les enfants sont confrontés à cette manifestation durant les semaines qui précèdent le 31. Tout commence par les magasins, quand le bambin va faire les courses avec sa maman. Puis se poursuit à l'école, jusqu'à devenir un thème. La salle de classe devient l'antre des monstres, des banderoles, des squelettes, des masques, des citrouilles, des posters, .... L'enfant reste ainsi du matin au soir dans cette atmosphère menaçante. Quand il rentre à la maison, il voit la même chose autour de lui. Il doit s'en passer des choses dans sa petite tête !
Le mot de la fin
La question n'est pas de savoir qui sont les bons parents, ni même qui fait les meilleurs choix pour son enfant. Mais ce qui est important, c'est de faire des choix et de prendre les dispositions nécessaires au bon développement de son enfant.
Nos enfants méritent que nous les protégions du mal qui les entoure. C'est pourquoi, avertissons sans juger les écoles, nos proches, notre entourage. Expliquons pourquoi Halloween n'est pas une fête « bon enfant ».
Le boycott des produits commerciaux utilisant Halloween comme support publicitaire n'est certes pas une solution et ne réglera pas le problème. Mais je pense qu'il est important de ne pas participer à la progression de l'impact commercial qu'essaient de créer les commerces autour d'halloween.
Chaque citoyen a son mot à dire dans la société. Chacun de nous, en faisant circuler le message « non à Halloween », peut faire changer l'opinion publique. Halloween est loin d'être aussi rose que le décrivent les médias. Nous avons le droit, voire même le devoir, d'avertir. Nos enfants seront la société demain. Quelle monde leur léguerons-nous ? C'est nous qui préparons leur lendemain !
Nous vous invitons à faire circuler ce texte. Peut-être même pourrez-vous le distribuer à vos familles, vos collègues, aux enfants qui viendront vous demander des bonbons.
Qu'est-ce que Halloween?
C'est la résurgence d'un rite celtique ancestral anglo-saxon pratiqué vers 300 av. J-C. Une société initiatique secrète exerçait ainsi son emprise sur les gens. Chaque année, le 31 octobre, ses prêtres passaient de maison en maison réclamer des offrandes pour leur divinité: Samhain, seigneur de la mort. En cas de refus, ils proféraient sur le champ aux récalcitrants des menaces terrifiantes, principe du «trick or treat:»: donnez une offrande, sinon la malédiction. Comme ils sévissaient de nuit, ces dits prêtres de Samhain s'éclairaient avec de gros navets évidés et sculptés en forme de tête de mort où brûlait une bougie faite avec de la graisse humaine provenant de sacrifices précédents. Ces petites lumières vacillantes figuraient l'esprit exécuteur de leurs malédictions.
Au XIXe siècle, des immigrants irlandais amènent la coutume aux Etats-Unis. On y remplace alors le navet par la citrouille, mieux adaptée à la macabre sculpture. La lumière qui l'habite devient l'âme damnée de «Jock» qui se promène en quête d'un corps où pénétrer. Son nom se transforme en celui de «Jack-o-lantern», toujours en usage aux USA. Quant aux masques et aux déguisements effrayants, les gens les mettent pour apeurer et éloigner d'eux les âmes malfaisantes des revenants qu'ils croient errer, cherchant à nuire aux vivants.
Aujourd'hui, la fête de Halloween, importée des USA, est devenue dans le monde entier une des plus importantes célébrations du nouvel an sataniste. Par suite, le très sérieux «World Book Encyclopedia» définit la fête comme le rite initiatique de tout ce qui est « cold, dark and dead» (froid, noir et mort).
Pourquoi nous ne nous associons pas à Halloween:
- 1. Cette «nuit consacrée» (l'un des sens du mot) célèbre la mort, avec un cortège de hideux oripeaux. Nous n'en avons que faire. - La grande faucheuse» sévit assez dans le monde et l'horreur y est, hélas, tellement répandue!
- 2. Ramener, même sous prétexte d'amusement, d'antiques rites païens pétris d'obscurantisme et de superstitions visant à maudire ne trouve que notre désapprobation!
- 3. Le chiffre d'affaires réalisé par la vente des masques, déguisements, citrouilles et autres macabres accessoires inutiles monte en flèche. Ne nous laissons pas prendre au piège de cet affreux marché!
- 4. Halloween offre un prétexte aux enfants pour aller de porte en porte quémander de petits cadeaux. Qui sait ce qu'ils peuvent recevoir? De plus, le «trick or treat» traditionnel les incite à faire de mauvaises farces en cas de refus. Singulier exercice éducatif !
- 5. La composante occulte et satanique de Halloween ne saurait être prise à la légère. Cette fête, habilement présentée comme une manifestation ludique innocente, peut devenir la porte d'entrée dans la sorcellerie ou le spiritisme destructeurs. Nos convictions chrétiennes, centrées sur la bénédiction, la lumière et la vie, y sont totalement opposées!
Petite histoire à propos de cette fête, dont la commercialisation prend sans cesse de nouvelles proportions dans notre pays.
Samedi 30 octobre, 19h30.
On sonne! Derrière la porte nous attendent de hideuses têtes de mort! Horrible!- Nous venons du cimetière, nous voulons des cadeaux sinon... Déjà, en me pointant du doigt, l'un des plus «grands» fait un geste significatif: sa main glisse horizontalement sur sa gorge!Halloween: prétexte commercial! Halloween: faire peur pour obtenir, un jeu qu'à leurs propres risques certains adultes suggèrent aux petits.Halloween: tradition païenne et maléfique dans un pays christianisé qui s'apprête à fêter Noël, « la bonne nouvelle, source de grande joie ». C'est de cela que, ma femme et moi, nous nous sommes entretenus avec nos jeunes visiteurs. Les masques sont tombés. Ils étaient pensifs, ces adultes de demain, quand ils nous ont quittés avec un petit cadeau.Dix minutes plus tard, on sonne encore. Cette fois, quelques enfants se présentent, tous en blanc, la frimousse joyeuse.- On ne vient pas pour chercher des cadeaux. C'est nous qui les offrons! Le premier, c'est un chant! A notre grande surprise, déjà une jolie mélodie sort d'un cassettophone.Et nos petits visiteurs entonnent: « Rien, rien, rien ne va plus, rien ne va plus dans notre monde, tant de gens sont découragés. On les voit si fatigués, accablés, même déprimés, ils ne sont Jamais, jamais contents. Rien, non rien ne va plus! »- Attendez, il y a encore une strophe: «Tout, tout, tout peut changer, tout peut changer dans notre monde pour les gens si découragés. Dieu voudrait les soulager, les aider, les encourager, et surtout les rendre plus heureux. Tout, oui tout peut changer!»- Bravo! Mais d'où venez-vous?- Moi, d'Yverdon.- Moi aussi.- Et moi du Kosovo!...- Merci! Vous avez fait le bon choix et vous êtes courageux! Et nous, adultes, ce choix, l'avons-nous fait? Ce conseil de la Bible nous concerne tous: «Choisis la vie, afin que tu vives!»
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